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La collaboration, du nuage à l’espace

1/15/2018

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​Pendant les vacances, j’ai eu la chance d’explorer plusieurs mondes de réalité virtuelle avec l’Oculus Rift de mon frère. Lorsqu’il m’a proposé de jouer à Star Trek Bridge Crew avec des gens en ligne, j’ai fait face à une mentalité de croissance fixe. J’hésitais à jouer avec d’autres inconnus dans un monde virtuel… Je me suis dit que je ne connaissais rien aux jeux-vidéo et que j’étais trop gênée pour parler avec des inconnus… qu’est-ce que je pouvais bien leur dire ? Mais j’ai tout de même décidé de faire taire cette petite voix et de tenter l’expérience en me posant la question suivante: Que puis-je apprendre de ceci ?

Tout d’abord, j’ai mis les lunettes, j’ai pris les manettes dans mes mains et je me suis transportée dans un vaisseau spatial. Ensuite, j’ai suivi le petit tutoriel pour un des 4 rôles ou métiers du jeu. Puis, je me suis retrouvée dans une salle afin d’attendre les autres joueurs. Cette salle permet à l’équipe de se rencontrer et de se diviser les différentes tâches avant la mission. J’ai demandé à être la navigatrice, un autre s’est porté volontaire pour être ingénieur, technicien et capitaine. Une fois les tâches distribuées, nous avons été transportés dans l’Enterprise afin d'accomplir notre première mission.  

Par la suite, nous étions chacun à nos postes et nous avions un rôle à jouer pour réussir notre but commun. Pour moi, la première mission a été un apprentissage. Cependant, je me suis sentie supportée par mes coéquipiers, car ils m'encourageaient et me guidaient étape par étape. J’ai beaucoup aimé cet aspect collaboratif. Lors de la deuxième mission, je me sentais déjà plus confortable et nous avons commencé à échanger des blagues et à discuter entre nous. C’est alors qu’une personne de mon équipe a dit quelque chose de simple qui m’a beaucoup fait réfléchir : “Ce qui est vraiment cool de ce jeu c’est l’interaction sociale !”. En effet, c’est ce qui était intéressant de cette expérience. Je me suis mise à réfléchir: Comment puis-je utiliser cet aspect coopératif pour développer des leçons basées sur l’entraide ? Comment puis-je créer des cours où chaque personne a un rôle important à jouer dans la réalisation d’un but commun ? Comment puis-je développer la communication et la collaboration dans un environnement de simulation et de jeu où l’erreur est permise en visant l’amélioration continue ?

Lors de notre troisième mission, nous avions déjà tissé des liens et je ne voulais pas quitter le jeu, car nous étions maintenant une équipe. Mais, c’était l’heure du souper et deux heures s’étaient déjà rapidement écoulées. J’ai reçu des demandes d'amitiés afin de poursuivre le jeu avec eux à un autre moment. Imaginez avoir ce magnifique problème avec votre classe.  Des élèves veulent poursuivre la collaboration après avoir accompli la tâche assignée ? Des étudiants qui désirent continuer de relever ensemble des défis de plus en plus complexes  ?

Cette expérience m’a permis de voir un immense potentiel pédagogique dans le monde de la réalité virtuelle. J’imagine des cours où les élèves collaborent avec des pairs qui proviennent de partout dans le monde. Selon moi, ces leçons pourraient permettre aux étudiants d’apprendre à mieux s’exprimer ou même à apprendre une nouvelle langue. Imaginez, ce genre d’expériences qui pourraient permettre aux participants de jouer différents rôles afin de collaborer dans l’atteinte de leurs objectifs d’apprentissage. Je pense que pour plusieurs d’entre vous ceci peut sembler comme de la science-fiction en ce moment, mais je crois que nous avons les outils et la technologie pour y arriver. À mon avis, ce n’est qu’un début, nous devons investir dans la recherche et le développement de ce type de ressources. Si nous voulons vraiment différencier l’enseignement et répondre aux besoins de nos jeunes, nous devons leur permettre d’apprendre autrement en vivant des expériences d’apprentissage immersives et coopératives qui seraient autrement impensables. Nos élèves collaborent déjà dans le nuage. La prochaine étape, c’est l’espace.

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Une nouvelle réalité pédagogique!

1/1/2018

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Cette année, lors de la conférence BIT17 Bring it Together, j’ai vécu une expérience qui a complètement transformé ma vision de la pédagogie en m’ouvrant les yeux à ce que pourrait être l’école de demain aujourd’hui…

J’avais comme plusieurs été initiée à la réalité virtuelle avec des lunettes en carton Google «
Google Cardboard ». J’ai bien aimé l’expérience, mais ce que j’ai vécu n’est vraiment pas comparable à cette nouvelle technologie de HTC Vive. C’est difficile à expliquer tellement que c’est réel et même surréel. Dans ces mondes virtuels qui sont complètement immersifs, nous pouvons regarder, entendre et interagir à l’aide de nos mains, nos déplacements et même notre visage. En tant qu’enseignante, les liens pédagogiques se multiplient dans ma tête depuis. J’ai commencé à étudier les possibilités, les jeux qui existent et même, comment ils sont créés et programmés.

Lors de la conférence
TAC2017, François Guité @FGuite et Éric Sheninger @E_Sheninger ont tous deux mentionné les avancements et les possibilités pédagogiques de la réalité virtuelle du HTC Vive. Je sais que cette technologie en est encore à ses débuts et qu’elle est dispendieuse en ce moment, mais je crois qu’il y a un potentiel infini qui s’offre à nous et au monde de l’éducation et que nous nous devons de l’explorer tant pour enseigner les contenus d’apprentissage que pour le développement des compétences globales, des stratégies en mathématiques, en littératie, etc.

C’est le 9 novembre 2017 que j’ai vécu cette expérience qui a complètement bouleversé ma vision de l’éducation. Lors de la conférence BIT17 Bring It Together, je me déplaçais dans les corridors pour me rendre à mon prochain atelier lorsque j’ai vu un groupe qui explorait la réalité virtuelle. Une personne portait un casque et peinturait avec des manettes dans le vide. Je me suis brièvement arrêtée pour observer le spectacle ainsi que la fresque qui était projetée sur le mur. Lorsqu’une personne s’est alors approchée pour me demander si je voulais l'essayer. Je pensais déjà connaître ce qu'était la réalité virtuelle, car j’avais longuement exploré avec les lunettes de carton Google et j’avais même donné quelques ateliers sur le sujet. Non merci! Je lui ai-je dit. Mais heureusement, il a réussi à me convaincre de l'essayer et depuis ma vision du monde virtuelle a complètement changée.

Cette technologie n’est pas du tout pareil à ce que j’avais exploré avec les lunettes de Carton Google. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je trouve que ces lunettes sont un peu floues et peuvent être utiles pour lancer une leçon, mais je ne m’y vois pas passer des heures et des jours perdus dans ces mondes virtuels. Mais avec cette nouvelle technologie, c’est complément une autre histoire. Nous sommes maintenant rendus ailleurs. Nous pouvons voir et entendre, mais aussi interagir et nous déplacer dans ces mondes qui sont de plus en plus réalistes et que certains d'entre eux dépassent même l’imaginaire et ceci n’est qu’un début.

Imaginez enfiler ces lunettes HTC Vive et prendre ces manettes dans vos mains. Vous êtes transportés dans un univers qui est complètement noir, qui semble s’étendre à l’infini. Vous êtes tout de même capable de distinguer l’horizon à cause d’une fine ligne de lumière blanche très distante. Afin d’établir vos repères, vous regarder vers le haut et vous voyez des étoiles au loin, mais étrangement vous n’êtes pas vraiment sur la terre, vous êtes sur une surface qui est toute noire, vous donnant l’impression d’être sur une autre planète. Vous regardez vers le bas et vous voyez les manettes qui se déplacent selon les mouvements de vos mains.


C’est dans cet univers tout noir que j’ai premièrement peinturé un cœur en rose. Ce cœur en 3 dimensions était très brillant dans le noir, car ma peinture était fluorescente. Après quelques minutes d’exploration qui m'ont paru beaucoup plus longues, car ma perception du temps n’était plus la même, dans ce monde virtuel, je me suis rendu dans une peinture qui a été créée par des élèves. À cet instant, je me suis mise à imaginer que j'étais dans le film Avatar, car le monde était rempli de couleurs qui brillaient comme des lumières de Noël dans la nuit. Dans ce monde m’expliquait le formateur, Jonathan Pratt @MrJonathanPratt, les élèves avaient collaboré à dessiner cette œuvre. Il y avait un magnifique dragon très détaillé, une belle rivière, un joli pont, beaucoup de gazon vert, un grand orignal et une immense chute qui se déversait dans la rivière. C’est alors qu’il m'a invité à traverser la chute. Suivant ces instructions, j’ai traversé la chute comme un fantôme qui ignorait les lois de la physique. À l’intérieur de cette chute, il y avait tous les noms des élèves qui avaient était signé sous forme de graffitis. C’était majestueux.

Ces élèves ont travaillé de longues heures afin de créer cette oeuvre virtuelle. C’est apparent. Ils ont développé leurs talents artistiques à l’aide de ces outils innovants :
HTC Vive et Google Tilt Brush. Cette réalisation  collective était beaucoup plus qu’une belle peinture comme  cette tâche était authentique et elle avait un vrai public cible. Afin d'accomplir cette tâche, les élèves ont dû collaborer, communiquer et créer. Dans ce monde virtuel, ils ont travaillé leurs compétences globales. Ils peuvent maintenant partager leur œuvre, mais aussi l’animation des étapes de leur démarche et partager ce qu’ils ont appris et vécu avec le monde.

Cette initiative m’a poussé à faire de même en m’inspirant du conseil scolaire Renfrew County District School Board
@RCDSB afin de créer un projet pilote en réalité virtuelle avec le HTC Vive et à étudier les possibilités que nous offrent ces nouvelles technologies. Il existe déjà plusieurs logiciels dont Tilt brush, Blocks by Google, Google Earth VR, VR Anatomy, que nous pourrions utiliser en combinant leur utilisation pour enseigner les langues, l’histoire, les mathématiques, la musique, les sciences, etc. Il suffit d’y penser pour voir apparaître les différentes possibilités pédagogiques.

Cependant, cette technologie ne viendra pas remplacer, selon moi, l’expérience humaine en salle de classe. Je ne suggère pas que les élèves passent tous leurs cours en rang d'oignon avec des casques de réalité virtuelle sans interagir entre eux. Imaginez cependant avoir la chance d’apprendre dans des mondes immersifs de jeux sérieux, où vous pourriez interagir avec l’environnement. Comme par exemple, Universe Sandbox2 VR, où vous pouvez déplacer les planètes pour les observer. Ce jeu vous permet aussi de créer des galaxies ou de simuler des scénarios. Par exemple, que se passerait-il si la terre avait 2 lunes ou comment les galaxies ont-elles été créées? Le fait de vivre une telle expérience pendant 15 minutes pourrait complémenter ou même remplacer une leçon de plusieurs heures.

​Même si au début je ne voulais pas essayer cet outil, une fois que j’y ai goûté, je ne voulais plus cesser de l’utiliser. Le retour à la réalité est en fait un peu difficile. Selon moi, il est donc important d’étudier les possibilités, les risques et les bienfaits d’utiliser ces nouveaux outils afin de nous poser les bonnes questions pour faire avancer notre système scolaire, notre société et notre monde. Maintenant, lorsque quelqu’un vous offre de faire l'essai de cette nouvelle technologie, dites oui ! Vous verrez qu’il suffit de l’essayer pour pouvoir entrevoir les nombreuses possibilités qui s'offrent à nous ainsi qu’au monde de l’éducation.

En vous souhaitant une année 2018 remplie de belles découvertes!  
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Si l’école ressemblait davantage à Netflix

9/25/2017

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Si l’école ressemblait davantage à Netflix

Repensons l’école…
Le 20 août dernier, Marius Bourgeoys a lancé le #défi20prof ayant pour but de repenser l’école. “Comment pouvons-nous personnaliser l’éducation et permettre aux élèves d’apprendre et de se développer ?” Dans ce blogue, je vous partage une première réflexion face à ce sujet. Cependant, c’est un processus de réflexion complexe qui évolue avec mon cheminement personnel et professionnel et ce, selon ma vision des choses. Donc, il est possible que ce blogue ne reflète pas votre réalité. Tout de même, je vous invite à vous joindre à moi dans ce beau défi qui consiste à repenser l’école. Partagez-moi vos réflexions, afin de m’offrir différentes perspectives sur le sujet et ainsi, faire avancer ma démarche plus en profondeur.
Cet été, j’ai vu une grande partie de mes vacances s’envoler devant de bonnes séries Netflix. Le nombre d’heures que j’ai passées absorbée devant la télévision en est gênant. Même l’application m’a demandée à plusieurs reprises “Voulez-vous poursuivre le visionnement ?” C’est devant ce choix simple de OUI ou NON que je me suis posée la question suivante : Et si l’école ressemblait davantage à Netflix?

​Le choix
Si l’école ressemblait davantage à Netflix, nous pourrions choisir le sujet qui nous intéresse et celui-ci deviendrait notre premier sujet d'étude. Cette passion pourrait amener l’étudiant à dépasser ses limites et même le cadre du cours. Alors, pourquoi attendre ? Nous devons nourrir les cerveaux de nos élèves lorsqu’ils ont faim et non lorsqu’ils sont pleins.

​Pensons autrement

Pour engager l’élève
Imaginez qu’on donne le contrôle à l’élève de sauter des sections pour continuer plus loin, ou encore de revenir en arrière et de revoir des leçons importantes lorsqu’elles sont utiles. Ceci ne veut pas dire qu’on n'enseignera plus comment lire, écrire et compter ! On le ferait, mais différemment, en mettant les élèves en action.
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La démarche
Premièrement, demander aux élèves de regarder une courte vidéo de moins de 10 minutes. Prenons par exemple cette vidéo créée par un bon ami @MJoelDesjardins  sur le volume d’un objet irrégulier. Ensuite, l’élève a comme mission de mesurer le volume d’un objet irrégulier en utilisant les stratégies vues dans la vidéo. Nous pourrions même pousser plus loin en demandant à l’élève d’expliquer sa démarche en créant lui aussi sa propre vidéo. Ceci permettrait à l’élève de mieux s’approprier les concepts tout en pratiquant sa communication orale et ses compétences technologiques.  ​

En plus, ce serait en quelque sorte, une façon d'appuyer le personnel enseignant à répondre aux besoins de leurs élèves et de différencier leur enseignement. Imaginez que l’élève qui a déjà appris à lire puisse pratiquer avec des lectures de son choix, pendant qu’un autre écoute une vidéo sur la prononciation des mots. Ces deux élèves n’ont pas les mêmes besoins alors comment pouvons-nous en tant que pédagogue nous diviser en 2 ou même en 30 pour répondre aux besoins spécifiques de chacun de nos élèves ?           ​

​​​Pour ceux qui aimeraient voir un exemple de ce que j’imagine d’une telle vidéo, en voici une créée par Crash Course qui s’intitule Study Skills. Elle est malheureusement en anglais, mais ceci peut vous donner une idée du genre et de la qualité de vidéos que j’imagine pour notre école repensée.
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L’espace-temps
Dans cette nouvelle école, l’apprentissage s’étend au-delà des heures de classe et au-delà de l’édifice. L’élève peut apprendre dans son salon, dans l’autobus, en voyage, pendant le dîner ou même pendant les heures de classe. De cette manière, la phrase « l’élève apprend à son rythme » prendrait tout son sens.     

Le marathon
Et si l’élève avait la chance de faire un marathon d’apprentissage… Pensez à l’élève qui en veut toujours plus. Serait-il possible pour lui ou elle de dévorer le contenu d’un cours bout à bout comme nous le faisons d’une de nos séries Netflix préférées ? Serait-il impensable pour un élève de pratiquer un sport ou aller en vacances et se créer un marathon de visionnement pour rattraper les concepts manqués ?

L’enseignant là-dedans?
Non ! Cette école n'élimine pas le besoin de l’enseignant. Au contraire, l’enseignant devra toujours travailler fort, être créatif, informé, flexible, passionné, etc. L’enseignant n’est plus un maître devant la classe, mais un concepteur d’expérience d’apprentissage, un coach de vie, un facilitateur, un modèle, un leader et un guide. L’enseignant devra pousser ses élèves à travailler ensemble sur des projets interdisciplinaires, les aider à répondre à des questions qui surpassent le curriculum, les encourager dans leur développement personnel tout en respectant le rythme de chacun. Mais ce travail ne peut se faire seul.

Redéfinissons le Nous
Et si, nous travaillions tous ensemble pour bâtir les meilleures leçons de français, de mathématiques, de sciences, d’art, etc. Si nous unissions nos efforts, nos talents et nos expériences distinctes, nous pourrions même créer des leçons qui combinent plus d’une matière. Ensuite, nous serions en mesure de réaliser ces leçons avec des programmeurs, des cinéastes, des acteurs, des athlètes professionnels, des enseignants et bien sûr des élèves. Ces ressources seraient créées et partagées partout en Ontario, au Canada et même dans le monde et pourraient servir tout au moins de complément aux leçons qui sont vécues en classe.

Nouveaux épisodes
Cette nouvelle école diviserait les leçons en petits épisodes qui seraient d’une durée maximale de 10 minutes et pourraient être mis en ligne en petite dose. De plus, l’élève pourrait avoir une plage de temps, par exemple, 4 mois pour compléter une “saison” ou unité de travail avant que celle-ci ne disparaisse de son compte. L’élève devrait donc se responsabiliser face aux contenus essentiels tout en ayant accès en tout temps à des contenus complémentaires.    

Cette méthode nous permettrait aussi de voir ce qui a été vu et aussi quand l’élève a cessé de regarder. En consultant les statistiques de visionnement, nous serions donc en mesure d’évaluer la qualité des leçons et nous ajuster selon le besoin. Par exemple, si lesdites statistiques nous démontrent que 70% des élèves ont revu une section plus d’une fois, elle est possiblement trop difficile ou moins bien comprise. Nous pourrions alors peaufiner cette ressource pour qu’elle réponde mieux aux besoins de l’élève. En ce sens, nous évaluons la leçon et non l’élève.

​Ensemble, repensons l’école…
Alors, je vous pose les questions suivantes :
  • Si on attend de l’élève qu’il reste tranquille et écoute des contenus, est-il essentiel qu’il le fasse à l’école ?
  • Est-ce que l’élève va à l’école pour vivre une expérience ou pour venir chercher de l’information ?
  • Est-ce si utopique de penser que notre système d’éducation en a beaucoup à apprendre de Netflix ?
  • Que pouvons-nous apprendre des stratégies employées par les géants du monde des affaires comme Netflix ?
  • Allons-nous attendre de vivre le même destin que Blockbuster avant de repenser l’école ?
Je suis consciente que cette école n’est pas la solution miracle. C’est un modèle imparfait qui ne répond pas aux besoins de tous les enseignants, les élèves, les parents, les communautés, etc.

Mais une chose est certaine, nous devons nous interroger sur l’avenir de l’éducation, l’école, l’évaluation, l’aménagement, la motivation, les compétences globales, etc.

C’est pourquoi je vous invite également à participer à ce questionnement et à me faire part de vos idées, vos défis, vos témoignages afin que nous puissions repenser l’école et la pédagogie ensemble.

Mais, si l’école était davantage comme Netflix;
  • Nous unirions nos forces afin de créer des leçons interdisciplinaires intéressantes à l’aide d’experts et d’élèves.
  • Nous pourrions utiliser ces ressources variées afin de pousser nos élèves plus loin et les garder dans leur zone proximale de développement.
  • Nous serions en mesure de mieux répondre aux besoins des élèves en leur permettant d’apprendre à leur rythme, partout et en tout temps.
  • Nous aurions donc plus de temps en classe pour vivre des expériences d’apprentissage et donner la chance aux élèves d'assimiler les leçons et transférer la matière dans un contexte réel.

Alors à quand l’école Netflix?
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    Auteur

    Joannie Girard
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